Les parrains

DENISE EPOTE

DIRECTRICE RÉGIONALE AFRIQUE TV5 MONDE


BIOGRAPHIE : DENISE EPOTE, DIRECTRICE RÉGIONALE AFRIQUE TV5MONDE

 Après la faculté de droit à l’université de Yaoundé j’intègre l’Ecole Supérieure Internationale de Journalisme de Yaoundé dont le cursus se déroule au Cameroun et au Canada. Seule femme de la promotion, sur l’insistance de mes professeurs, j’opte pour la section télévision. A l’époque pourtant, le Cameroun était le seul pays de la sous région à n’avoir pas investi dans l’audiovisuel !

A la sortie de l’ESIJY en 1981, ma carrière démarre à Radio Cameroun comme reporter à la Direction des nouvelles à Yaoundé puis à Douala. A l’avènement de la télévision en 1985, je deviens la première présentatrice du journal de 20h30 de la CRTV. Au sein de la Cameroon Radio Television, en plus de ma fonction de présentatrice du journal,  j’occuperai successivement jusqu’en 1993 les postes de chef d’édition, puis de rédacteur en chef.

Après une année sabbatique, en 1994 soit deux ans après la création de TV5AFRIQUE,  je rejoins la mythique rue Cognacq-Jay. Au sein de TV5AFRIQUE, chaîne dont la mission première est de fédérer le meilleur de la production audiovisuelle africaine naissante. Pendant quatre ans je serai en charge des programmes. Parallèlement, je présente un magazine sur la santé : Sciences 5. En 1998, intervient la régionalisation puis la diffusion 24h sur 24h de la chaîne. Je suis nommée directrice régionale Afrique de TV5 qui deviendra quelques années plus tard TV5MONDE : la chaîne généraliste culturelle francophone mondiale. A ce poste je gère à la fois le marketing et la distribution de la chaîne dans 48 pays du continent,  mais également le suivi des relations avec les autorités locales. TV5MONDE,  étant un des cinq opérateurs de la francophonie. Parallèlement je présente un magazine hebdomadaire «  Et si vous me disiez toute la vérité » et sur RFI, une chronique dominicale « Les têtes d’affiche »

A Abuja en 2001, le Panafrican Broadcasting Heritage and Achievment Awards me décerne le prix de la meilleure journaliste.

Une distinction qui s’ajoute à celles remises par le Sénégal (Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 1997), le Cameroun (Chevalier de l’Ordre de la Valeur en 2003 et Officier du Mérite en 2013), la France (Chevalier de l’Ordre du Mérite en 2006 et Chevalier de la Légion d’honneur en 2013), et le Burkina Faso (Officier des Arts et des Lettres en 2009)

En 2013 et 2014, le magazine Forbes Afrique me classent parmi les 100 femmes les plus influentes du continent. En 2017, c’est le magazine New African qui me classe parmi les 100 personnalités influentes du continent.

François Durpaire

Docteur et agrégé d'histoire
Responsable d'un master éducation à l'université de CERGY.
Auteur d'une quinzaine d'ouvrages dont récemment "Nos ancêtres ne sont pas les Gaulois"
Producteur TV et consultant pour BFM TV


François Durpaire naît à Poitiers en 1971. Il découvre la littérature à travers la nouvelle « La ronde » de Jean-Marie Le Clézio, et l’œuvre de Edgar Alan Poe.
En 1989, il entre en classes préparatoires littéraires au lycée Carnot à Dijon, où il suit l’enseignement du philosophe Pierre Guenancia. Il participe à la fondation de la revue Das Haus, créée au moment de la chute du Mur de Berlin. Il y écrit ses premiers articles sur la démocratie européenne. L’objectif de Das Haus est de promouvoir l’intégration des pays de l’Est dans « la Maison commune de l’Europe ». Le 1er novembre 1991, il rencontre Alexandre Dubcek lors du Congrès des Jeunes Européens qui se tient à Prague. 
Après un an de khâgne au lycée Henri-IV à Paris, il s’engage dans un double cursus histoire et philosophie à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne.

Avec Jean-Marie Le Clézio, Prix Nobel de Littérature

Ayant obtenu l’agrégation d’histoire en 1996, il enseigne durant dix ans dans l’enseignement secondaire, notamment au lycée Marcelin-Berthelot de Pantin (Seine-Saint-Denis). Il s’engage pour une prise en compte de la pluralité des héritages dans l’enseignement de l’histoire. En 2002, suite à la loi Taubira, son ouvrage Nos ancêtres ne sont pas les Gaulois. Enseignement de l’histoire et diversité culturelle envisage la manière dont peuvent être enseignés les sujets dits « sensibles » : traite transatlantique, esclavage, colonisation, migrations post-coloniales. Dans sa préface à l’ouvrage, Christiane Taubira écrit que son mérite est d’ « être parvenu à porter au niveau national une problématique qui, jusqu’alors, ne semblait intéresser que les outre-mers ». Après avoir été chargé de cours pendant sept ans en Licence à l’université Paris 1, il enseigne depuis 2007 à l’Université de Cergy-Pontoise. Il est maître de conférences en sciences de l’éducation et est membre du laboratoire EMA (Ecoles, mutations, apprentissages). Un concept : le "Savoir-Relation" En 2004, il obtient son doctorat en soutenant sa thèse sur "le rôle des Etats-Unis dans la décolonisation de l’Afrique noire francophone (1945-1962)" sous la direction de André Kaspi. Le directeur du jury, Pierre Boilley, évoque l’intérêt de la thèse : « penser la décolonisation dans le cadre plus vaste des relations internationales, et non dans celui du seul rapport métropole-colonies ».
François Durpaire et Césaire

François Durpaire et Césaire

Ses recherches portent sur le "Savoir-Relation", qui induit l’idée d’une histoire mondiale qui comprend la Relation comme le moteur des évolutions. Cette rupture épistémologique prône un dépassement de l’écriture nationale de l’histoire. Consultant pour les médias et directeur d’antenne de BDM TV En octobre 2007, il fait paraître, en collaboration avec Olivier Richomme, la première biographie (hors-Etats-Unis) de Barack Obama – L’Amérique de Barack Obama. Il est le premier à avoir publiquement prévu la victoire du candidat démocrate. Il devient consultant à la télévision française (BFM TV, France 24, TV5 Monde). Il est l’auteur de nombreuses tribunes dans la presse, notamment pour ’’Le Monde’’ et "Libération". Il est chroniqueur pour l’émission Transversales sur RFO et auteur de documentaires pour BBC Worldwide.
En 2014, il devient directeur de l’antenne et des programmes de la chaîne de télévision BDM TV (canal 11 de la TNT Ile-de-France) où il présente l’émission "10 minutes pour comprendre". "Nous sommes tous la France" En mai 2009, il est nommé membre du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (CPMHE). Le 20 janvier 2010, il lance avec Lilian Thuram, Rokhaya Diallo, Marc Cheb Sun, Pascal Blanchard l’Appel pour une République multiculturelle et postraciale qui conduit à la création du mouvement pluricitoyen.
Dans le jury des Ya bon Awards, avec Lilian Thuram, Pascal Blanchard, Rokhaya Diallo, Audrey Pulvar, Aïssa Maïga, Carole Da Silva, Aline Afanoukoé, Blanche...

Dans le jury des Ya bon Awards, avec Lilian Thuram, Pascal Blanchard, Rokhaya Diallo, Audrey Pulvar, Aïssa Maïga, Carole Da Silva, Aline Afanoukoé, Blanche...

En 2011, le mouvement pluricitoyen s’associe à AC le Feu pour lancer un Tour de France de la mobilisation électorale.

Avec Djamel Debbouze lors du lancement de l’opération AC le Feu le 9 novembre 2011

Avec Djamel Debbouze lors du lancement de l’opération AC le Feu le 9 novembre 2011