Le Beau Caillou
12 septembre 2015
ARKI-Déa
12 septembre 2015

Les Indiens shawnees avaient pour habitude de faire cuire une galette de maïs (sur des pierres chaudes) qu’ils nommaient « jonikin ». 

Les colons s’en seraient inspirés en y ajoutant de la farine de blé et l’auraient surnommé le « journey cake » du fait que cette galette pouvait supporter les longs voyages. Puis finalement, c’est le nom johny cake qui resta. 

Par la suite elle aurait enprumptée différents noms dans les caraïbes, « djoncake » à la Dominique et à la Barbade ou encore « dannkit » dans les îles françaises.

Le produit évoluant en forme et en contenu vers un sandwich, il prit le nom définitif de « bokit » en Guadeloupe et y est devenu une spécialité typique

Aujourd’hui, le bokit est composé pour l’essentiel d’un mélange de farine, eau, sel et de levure. Chacun a sa touche personnelle pour fabriquer son bokit. Ainsi de génération en génération la recette du bokit s’est transmise dans de nombreuses familles guadeloupéenne.